lundi 22 août 2011

Islam et orientalisme (9/26)




Dans le billet précédent, nous nous sommes intéressés, de manière sommaire, à l'argumentation de Patricia Crone et de Michael Cook, qui tentent à prouver que l'islam n'est qu'une imitation du judaïsme et du christianisme. 

Nous rappelons ici que, face à cette thèse, nous ne sommes plus dans une logique d'analyse car, somme toute faite, il n'y a absolument rien à analyser, mais nous sommes plutôt à la recherche d'un mobile: qu'est ce qui peut bien motiver ces orientalistes à vouloir démontrer qu'à l'époque du prophète Mohammad (PBSL), l'islam n'existait pas et qu'il n'a pris forme qu'à l'époque de Abd El Malik Ibn Marwan, soit 53 ans après la mort du prophète (PBSL)?

Avant de répondre à cela, il nous faudrait avoir une idée sur le cheminement du judaïsme et du christianisme après la disparition de leurs prophètes respectifs: Moïse et Jésus (que la paix soit sur eux). 

Sachez qu'après Moïse (que la paix soit sur lui), les hébreux vont carrément se détourner du monothéisme. Il vont devenir païens. Ils s'adonneront au molochisme et sacrifieront leurs premiers nés en les jetant  dans un brasier en l'honneur de Moloch (une divinité anciennement adorée par les ammonites, une ethnie canaanéenne). Ceux que le livre des psaumes condamne avec véhémence au chapitre 106:
"106.35 Ils se mêlèrent avec les nations, Et ils apprirent leurs oeuvres. 106.36 Ils servirent leurs idoles, Qui furent pour eux un piège; 106.37 Ils sacrifièrent leurs fils Et leurs filles aux idoles, 106.38 Ils répandirent le sang innocent, Le sang de leurs fils et de leurs filles, Qu'ils sacrifièrent aux idoles de Canaan, Et le pays fut profané par des meurtres."  
Mais en plus  de ces pratiques sanguinaires qui semblent avoir trouvé un assentiment inné chez les juifs et que Gustave Tridon relate si bien dans son livre  "Du Molochisme juif", il y a eu une déformation perverse et immorale de la religion de Moïse (que la paix soit sur lui): Dieu l'Eternel devient une entité qui s'inspire des enfants d'Israel puisqu'Il s'abaisse à lire le talmud en se tenant debout comme le rapporte une maxime du talmud, car tel est -selon cette maxime- son respect pour ce livre. 

Mieux encore, Dieu devient une entité à qui il plairait d'être bénie par un rabbin comme le rapporte une autre maxime du talmud!

Chez les chrétiens, c'est Paul de Tarse, grand persécuteur des premiers disciples de Jésus (que la paix soit sur lui) et issu des pharisiens (des marchands du Temple condamnés par Jésus (que la paix soit sur lui) lui même), qui devient, on ne sait par quel moyen, la figure emblématique du christianisme. Un christianisme bien différent de celui de Jésus (que la paix soit sur lui). 

Nous pouvons même dire que c'est Paul de Tarse, ex-ennemi juré du Christ (que la paix soit sur lui), qui va redéfinir le christianisme et son dogme et lui donner l'aspect que nous le lui connaissons actuellement. Un christianisme que le Christ (que la paix soit sur lui) lui même ne reconnaîtrait pas s'il était ressuscité.


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